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photos SPORT dans tous les état
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sort au féminin sportive

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Chacun son Tour
" On l’attend avec impatience. " Au moment de démarrer le Tour d’Italie féminin, la cycliste bretonne Aude Biannic évoque avec envie ce Tour de France qu’elles n’ont pas encore. Mais que David Lappartient, le président de l’Union Cycliste Internationale, leur a promis pour 2022. Sans le Covid, le Tour de France féminin aurait même pu se lancer dès 2021. Disparue depuis plus de dix ans, l’épreuve signerait donc son retour à une époque où les sportives ne demandent qu’à grandir encore. La fédération internationale de cyclisme a déjà fixé, à compter de cette année, un salaire minimum de 15 000 euros par an pour les coureuses des équipes sous licence WorldTeams. Un montant appelé à augmenter jusqu’à 2023, pour atteindre celui en vigueur dans les équipes continentales professionnelles hommes (deuxième échelon). Un premier pas qui, sans Tour de France, n’aura pas suffisamment d’écho dans l’Hexagone. Pour développer, fédérer, créer un vivier et médiatiser, il faut un grand événement. Celui-là, annuel et à grande échelle, pourrait emmener plus d’une avancée dans sa roue. Quant aux principales intéressées, inutile de préciser qu’elles vivraient un rêve éveillé. " Je me verrais bien arrêter ma carrière en ayant fait un Tour de France ", imagine Aude Biannic. Elles le méritent tout autant que leurs homologues masculins.